L'une des grandes questions qui a soulevé des polémiques sur d'autres forums où je suis allée est celle-ci: Est-on ou devient-on gothique?

Mon point de vue est clair: on l'est. Au mieux, on le découvre petit à petit, mais on ne le DEVIENT pas!

En tout cas, tel est mon avis.

Et vous?

Je pense qu'on peut le devenir si on est dans une période de chamboulements émotionnels, en étant à ce moment aspiré par le mouvement, il est possible d'y adhérer sans que ça n'ait pu nous traverser l'esprit auparavant. Sinon pour la majorité, on l'est déjà ou on découvre qu'on l'est.

Shito Ippai a écrit:

Je pense qu'on peut le devenir si on est dans une période de chamboulements émotionnels, en étant à ce moment aspiré par le mouvement,

Oui, mais ça implique un sacré chamboulement, alors. Parce que selon moi, seul un état d'esprit bien particulier fait que l'on se sent bien dans ce milieu...

Sinon, je vous rejoins tous les deux. Je pense qu'on l'est (ou qu'on le découvre) mais pas qu'on le devient. Ce n'est ni une religion, ni un mouvement politique.

Je pense que les personnes qui le deviennent sont surtout des personnes qui le découvrent en fait. Enfin, sauf pour les pseudogoths, évidemment.

Je pense comme Wetty , pour moi l'esprit gothique est latent en chacun d'entre nous , il se révélera ou non au grand jour et à chacun de l'accepter ou non .

To Be or To Become, that is the question...

Je n'arrive pas à vraiment y trouver de réponse.

Il est vrai que pour être gothique, il faut un état d'esprit bien particulier. Alors peut on vraiment le devenir?

D'un autre côté, est-ce que ce n'est pas réducteur de penser que l'on ne devient pas gothique?

Réducteur? oui et non... il faut bien des limites, sinon, plus rien n'a de sens...

Je ne pense pas qu'on est gothique à la base. Qu'il puisse y avoir des prédispositions au départ, oui, très certainement.
Mais je pense que c'est le parcours individeul de chacun qui le conduira à "cette philosophie".

Je pense également qu'on le devient.
Après, ça dépend de ce que l'on entend réellement par gothique. Si l'on parle d'être moulé dans un argile plus sombre que les autres - pour reprendre les mots de mon bien-aimé Mervyn Peake - alors je suis d'accord. Nous n'avons pas tous les mêmes humeurs, mon voisin sera peut-être d'une nature plus enjouée que la mienne, etc.
Là, je suis d'accord. Mais le concept de "naître gothique" m'intrigue. Il n'y a pas de gênes gothiques ou de fée gothique qui se penche sur le berceau. On fait le choix d'être gothique. Ou pas.
Certaines caractéristiques que nous avons étant enfant peuvent être atténuées ou au contraire encouragées. Et je suis entièrement d'accord avec Shito qui parle de chamboulements. Un chamboulement, peu importe sa nature, peut briser un être : tout dépend ensuite de la façon dont il se reconstruira. C'est l'acquis et l'inné, une maturation de l'esprit. On possède, ou non, une sensibilité qui fera que l'on sera plus réceptifs à cette culture ou à cette autre.

C'est très intéressant ce que tu dis Foxglove.

Il y a comme pour beaucoup de choses dans la vie, une part d'inné et une part d'acquis. Et j'imagine que les proportions varient selon les individus, leur parcours, leur sensibilité...

Oui, ce que vous dites est bien, mais au bout du compte, on en vient toujours à "tout dépend de ce que l'on entend par "gothique" ".

Je suis bien obligée de préciser que ça dépend de ce que l'on entend parce que je me rends compte, tout simplement, que personne n'a la même définition. Quelqu'un qui se définit comme gothique peut avoir une vision différente de son voisin, lui aussi gothique.
Mais là pour le coup, pas forcément. On ne naît pas gothique, tout simplement.

Je rappelle que "gothique" n'est jamais qu'un mot. Nous voulons ici mettre en avant l'état d'esprit "gothique".

Je ne sais pas si ça va éclairer le débat, cela dit

Ce que j'ai écrit vaut pour l'état d'esprit.
(Cela reste mon avis tout personnel, naturellement.)

Quoique... à moins de s'appeler Elvira.

Peut être que c'est ni l'un ni l'autre?

Peut être qu'on se met à le ressentir, et qu'après, c'est à nous de décider si on le reste ou pas?

C'est à peu près comme ça que je conçois le fait de le devenir.
De toute façon, les lubies ne font jamais long feu.

ça, c'est la grande question que j'ai retrouvé un peu partout et qui selon moi, vient typiquement de la guerre entre les puristes et les "gothiques d'esprit." Est-ce qu'on le devient ou est-ce qu'on l'est ? ça dépend de la définition que l'on donne au mot "gothique". Si on pense que cela ne concerne qu'un mouvement musical, évidemment, on le devient. Il n'y a pas d'autre solution. Si on pense que c'est un état d'esprit, c'est plus difficile, car ça peut être les deux. Dans tous les cas, je pense qu'il faut qu'il y ait un truc spécial au fond de soi.

Je suis du même avis que toi Lady on le devient forcément quoi qu'il arrive ^^

Ansa Mileria a écrit:

Je suis du même avis que toi Lady :)on le devient forcément quoi qu'il  arrive ^^

Je n'ai pas tout à fait dit ça.  Si on considère que c'est un état d'esprit, ça vient forcément d'un truc qu'on a au fond de soi. 

Oui aussi ^^ cest vrai ^^