Pour répondre à la question de Kuroi, je suis persuadée que certaines vérités peuvent l'emporter sur la majorité. De toute façon, chaque vérité adoptée a été à un moment pensée par une minorité avant d'être théorisée puis acceptée par une majorité. Parfois il suffit d'une personne influente dans la minorité ou simplement le temps qui passe ou encore les mœurs qui évoluent...
Dans tout les cas, il n'existe aucune vérité universelle, tout peut et doit être remis en question en permanence. Évidemment, comment pouvons nous avancer sans s'appuyer sur des certitudes? Simplement, en croyant en ces théories (puisqu'au final pour moi, n'étant jamais sûre, les vérités sont des théories viables) et en sachant que l'on peut se tromper terriblement. C'est ça aussi avancer.

c'est rassurant de lire ton point de vue, cela donne espoir aux vérités.

Tu dis qu'il n'existe aucune vérité universelle. Mais il en existe bel et bien.

Je prends l'exemple de la mort, on ne peux qu'être d'accord qu'il s'agit bien la d'une vérité absolue et universelle. Bon d'accord je prends un exemple peu être un peu limité.
Mais cela monte quand même certains points fixes auxquels il est possible de se baser pour, justement, émettre d'autres théories afin de constituer une pensée globale.

Oui effectivement tu as raison Kuroi. Je suis peut être un peu trop sûre lorsque je dis qu'il n'existe aucune vérité universelle. Dans l'exemple que tu donnes, la mort dans son aspect "technique", l'arrêt du cœur, est une vérité répandue. Ensuite, il existe d'autres vérités qui font appel aux croyances: pour les bouddhistes, la mort est le début de la réincarnation, pour les chrétiens, l'âme va au Paradis ou en Enfer, etc... Donc oui, il existe de rares vérités universelles et absolues, j'en conviens.

donc si je comprends bien il existe une vérité absolue et ensuite ce qui diffère c'est la façon de l'interpréter.

Comme la mort par exemple.

C'est bien le problème, je trouve, ces différentes interprétations d'une vérité absolue... ça amène trop de dérives, selon moi...

parce que, une fois de plus, il n'y a aucune limite définie et donc c'est la porte ouverte à toutes les excentricités.

Sans doute mais si on met des limites dans la recherche de la vérité, c'est un cycle sans fin. On devient ceux de la majorité qui censurent une minorité par peur des débordements.

moi, je me dis que la vérité impose d'elle même des limites

C'est peut être pour ça qu'il faut accepter l'idée de pouvoir se tromper, et par là même, accepter l'idée d'autres vérités. Les limites ne sont là que quand on ne veut pas voir plus loin...

une fois que la vérité est définie, est il vraiment utile d'aller voir plus loin?

Je veux parle ici de LA vérité on est bien d'accord.

Oui mais comment peut on être sûr de connaître LA vérité, de ne pas se tromper, ... Qu''est-ce qui peut nous donner la certitude que c'est nous (soit même) qui avons raison et pas quelqu'un d'autre?
C'est en ça que je dit qu'il ne faut pas exclure les autres opinions, sans quoi nous pouvons peut être vivre dans l'erreur toute notre vie...

j'aurais envie de dire que s'il s'agit en effet de LA vérité, tout autres opinions et points de vue ramèneront invariablement à cette vérité.

Pour illustrer ce que je dis, prenez l'exemple d'une roue de vélo. Quelque soit le rayon que vous prenez, vous arrivez toujours au centre de la roue. Ici, ce serait la même chose pour LA vérité.

déjà je pense qu'il n'y a pas qu'une seule vérité, il y a diverses vérités pour divers sujets, donc en ça, je suis d'accord avec Dinendal, et le fait qu'il ne faut pas exclure toute autre opinion.

En revanche, je pense aussi qu'il y a des vérités uniques, "universelles" en quelque sorte...