ZODIAQUE DE GLASTONBURY
En 1929, Kathryn Maltwood crée un choc avec son livre A Guide to Glastonbury's Temple of the Stars dans lequel elle rapporte les dessins de vastes figures se révélant dans le paysage autour de Glastonbury en Angleterre. Ces figures sont soulignées par les courbes du paysage, les collines, les routes et les cours d'eau et ne sont visibles que sur une vue aérienne.
Elles représentent les signes du zodiaque et chacune de ces figures est située à l'emplacement approprié correspondant de la roue zodiacale. Elles forment un cercle de plus de 15 km de diamètre. Les noms des villages situés dans un signe zodiacal sont souvent en corrélation avec ce signe. Par exemple, au Nord de Glastonbury, on trouve Aries Drive (route du Bélier) dans le signe du Bélier.
Pour K. Maltwood, le zodiaque de Glastonbury peut également être mis en rapport avec la table ronde du roi Arthur, ses 12 chevaliers, Guenièvre et Merlin, car Glastonbury (situé dans le signe du verseau) est l'île d'Avalon mythique.
En fait, Maltwood n'est pas la première à rapporter cette observation car cela avait été révélé par le Dr Dee aux alentours de 1580. Il avançait que le paysage avait été modelé par une population préhistorique. Les anthropologues estiment sa construction à au moins 3000 avant J.C., d'autres à 7000 av.J.C.
Glastonbury n'est pas le seul cas de roue zodiacale imprimée dans le paysage. Jean Richer, en Grèce, a mis en évidence celle de Delphes. Il postule aussi que Milan (Italie) et Tolède (Espagne) sont des centres zodiacaux.
G.R. Doumayrou (Géographie sidérale) a montré qu'il en existait une autour de Toulouse (France). Les noms de lieux, les blasons des villes ou des régions, sont symboliquement en rapport avec le secteur zodiacal dans lequel ils se trouvent. Selon lui, le nom Toulouse évoque de façon suggestive le grec Thòlos, qui désignait, dans les temps primitifs, la touffe végétale coiffant et liant le sommet des huttes rondes en branchages. Par la suite, le sens s'en est étendu à la coupole hémisphérique en pierres sèches, et enfin plus particulièrement à la voûte des fours et étuves.