Constatant tous les jours à quel point il y a de plus en plus de fumeurs, je me demande si parmi les membres du Miroir, il y en a aussi? (mais peut-on être aside et fumeur?)

Pour ma part, je suis non fumeur.

Moi non plus je ne fume pas et n'ai jamais fumé.

Et c'est une bonne question, moi je doute que Aside et fumeur soit réellement compatible

Nan, je fume po! C'est trop nul!

Pareil, je fume pas. Beurk!

moi non plus, pas de ça chez moi.

D'ailleurs j'en profite pour pousser un coup de gueule, il y en a marre de ces fumeurs qui passent dans la rue en nous rejetant leur fumée dans la figure.

Non mais leur mère les a pas éduqués ceux là, franchement.

Ah non, je ne fume pas non plus. Finalement, je pensais que c'était plus rare que ça, les gens qui fument pas.

Non plus!

Moi non plus. Ça me rend littéralement malade rien que d'avoir un fumeur à mes coté, je crains.

Je ne vais pas être originale, mais moi non, plus, je ne fume pas.

Hé bien, je vais fausser la donne : je fume.
Pas énormément. J'aime ma cigarette avec mon café de fin de matinée et j'aime ma cigarette après dîner. Et je n'ai pas honte de dire que je prends ces deux cigarettes dans la journée - car j'ai de plus en plus la sensation que ce n'est plus le tabac que l'on combat mais celui qui fume. Tout est fait pour le rendre honteux, qu'il fume deux clopes ou un paquet par jour. Comme dirait Cocteau, coupons la tête de ceux qui "dépassent".


Tiens, anecdote qui m'a amusée en même temps qu'attristée : la dernière fois, je parlais d'Helena Bonham-Carter avec une jeune fille - c'est parti de mes cheveux ; je suis aussi mal coiffée qu'HBC ; pour en arriver à la clope. La jeune fille a vu, en comprenant que cette dame qu'elle admirait profondément fumait, son engouement descendre d'un cran. Et je lui ai dit "attends... ne me dis pas que tu l'aimes moins maintenant que tu sais qu'elle fume ?".
Hé bien si.
Comment peut-on moins aimer un être uniquement pour une habitude que l'on ne goûte pas ? Si je devais cesser d'aimer ceux que j'aime pour leurs habitudes ou autres tics que je ne suis pas en mesure de comprendre, je n'aimerais plus personne !
Tout ça m'a amusée et rendue triste à la fois. Vraiment. Amusée parce que je ne suis pas sérieuse. Attristée parce que je me suis dit que c'était terrible d'en arriver là, de juger de la valeur d'un être sur une seule habitude.
Par contre, d'un type qui avait fait beaucoup de mal à sa famille, cette même jeune fille me disait : "oui mais il faut comprendre, il a eu une enfance difficile...".
Ben voyons.

Pour le reste, il faut que ça reste un petit plaisir, comme celui qui prendra son verre de cognac en soirée ou son verre de wiskey pour l'apéro - pour ceux qui boivent, ce qui n'est pas mon cas.
(Cela dit, les fumeurs - certains d'entre eux du moins - sont aussi respectueux de leurs voisins que les non-fumeurs. Sinon, c'est que vous êtes tombés sur des imbéciles, ce qui peut arriver.)

Je ne fume pas pour quelques raisons :

- L'état de santé de mes parents fumeur

- Chère et innutil

- Mauvais goût, dents jaunes, haleine, odeur...

- Ben, j'ai toujours aimé faire l'inverse des autres, donc, j'ai jamais fumer étant jeune



Bon après, sur une famille de 8 enfants et 2 parents, je suis le seul à pas avoir fumé, et ne pas fumé. Malheureusement... Après, si tu es blonde à forte p.... personnalité, et que tu fume, je serais ta nicotine

Foxglove: Je comprends ton point de vue sans souci, mais il faut comprendre aussi les non-fumeurs qui se prennent des bouffées de cigarette dans la figure... (et je ne parle pas des mégots de cigarette que l'on trouve un peu partout...)

Foxglove a écrit:

(Cela dit, les fumeurs - certains d'entre eux du moins - sont aussi respectueux de leurs voisins que les non-fumeurs. Sinon, c'est que vous êtes tombés sur des imbéciles, ce qui peut arriver.)

Ben, en ce qui me concerne, ayant subi des fumeurs dans diverses circonstances, je peux te dire que les fumeurs respectueux, je n'en ai jamais beaucoup vu, peut être un ou deux par ci par là...

Et je comprends le tien.
J'essaye, en règle générale, de toujours m'ouvrir aux idées et autres avis qui diffèrent du mien (j'ai même défendu Lars Van Trier lors de son mini-scandale cannois alors hein... ^^), surtout sur de tels sujets - et certains non-fumeurs seraient étonnés du nombre de fumeurs qui comprennent parfaitement leurs idées, qui sont prêts à s'éloigner, à aller dans un coin pas trop fréquenté pour y fumer tranquillement sans embêter ceux que cela dérange. Il est simplement dommage que la réciproque ait tendance, de plus en plus, à disparaître.
Les fumeurs ont le droit de se sentir agressés par autant de mépris et de condescendance - voire aux agressions verbales dont un ami a été victime alors qu'il fumait tranquillement dans une ruelle déserte - au même titre que les non-fumeurs ont le droit de dire qu'il se sentent agressés par leur fumée.
Si tu m'invitais chez toi et qu'après dîner, j'ai envie de fumer ma cigarette, je te demanderais la permission. Si je n'ai pas cette permission, je sors. Si je suis trop paresseuse pour sortir, je m'en passe. C'est aussi simple que ça.
Pour le reste, c'est que tu es tombée sur des imbéciles.
Il y a des sans-gênes partout. Il y a des gens qui s'en foutent. Je considère qu'il y a des nuisances partout. Mon voisin commence à me gonfler à gueuler tout le temps sur ses gosses. Et je ne vis même pas dans un appartement. Moi, ça me donne mal au crâne et je plains les petits. Mais est-ce qu'il se rend compte que c'est agaçant, que cela nuit parfois à mon bien-être ? Je n'en sais rien. Il y a des fumeurs qui vont fumer sans se rendre compte que ça peut ennuyer quelqu'un, mais si on leur demande gentiment, sans leur aboyer dessus, il peut y avoir des surprises. Des bonnes surprises.
Tous les fumeurs ne sont pas grossiers, comme tous les gothiques ne sont pas des imbéciles qui aiment trop se scarifier parce que c'est trop cool, comme tous les amateurs de films d'horreur ne sont pas des pervers qui adorent le sang, etc. Je vois des gens, en ville, bien plus ennuyés par les cris de jeunes ou par les pleurs d'un bébé que par la fumée de la cigarette qu'un type fume à la terrasse d'un café. De toute façon, comme dirait une amie non-fumeuse : on ne sait pas reconnaître la fumée d'une cigarette de la fumée qui s'échappe des pots d'échappements. Les fumeurs que je connais fument chez eux, dans leur jardin, dehors, même pas en marchant. En terrasse, ils demandent toujours si ça ne dérange pas, chez leurs amis non-fumeurs, dès qu'il y a des gosses, ils ne sortent pas leurs paquets et font preuve d'une politesse exemplaire. Même sur les quais, à la gare, ils ont arrêté. Mais ils dérangent encore. Il faut savoir dépasser les généralités, les lieux communs, les approximations.

On est en train d'ériger les fumeurs en monstres à combattre, et c'est ce que je trouve dangereux. Moi, ça m'inquiète que des gens comme cette jeune fille voient moins de gravité dans un acte violent (attaque sur des proches à coup de couteau, cf. le jeune homme que j'évoquais dans mon précédent message) que dans le fait de fumer (l'anecdote d'HBC).

Du coup, les fumeurs sont vus comme des pestiférés que l'on peut parfaitement piétiner, après tout, ils négligent leur santé. Il faut lire certains propos de non-fumeurs (c'est leur droit de ne pas fumer, comme c'est le droit des fumeurs de fumer si ils le veulent) : c'est d'une violence rare. Les fumeurs sont devenus les boucs-émissaires de cette société. La dernière fois je lisais que ceux qui jetaient leurs mégots n'importe où seraient passibles d'amendes.
Pas de problème, c'est même normal. Mais il n'y a pas que les fumeurs qui polluent. Et ceux qui jettent leurs ordures, leurs déchets dans la rue ? Ceux qui ne ramassent pas les déjections de leurs chiens, leurs tessons de bouteilles de bière ? Ils sont tout aussi coupables.

A partir du moment où on veut tout réglementer, je ne cautionne pas. Je n'ai jamais été pour la discrimination gratuite. On tombe fatalement dans une idée de communautarisme qui peut à tout moment se transformer en tyrannie. Quoi que fasse le fumeur, qu'il fume peu comme moi ou beaucoup comme la mère de ma belle-soeur, il dérangera. C'est une épine dans le pied de la bonne conscience. Et je peux parfaitement comprendre - je le répète - qu'on soit gêné par la fumée. Même moi je le suis de temps en temps. Jamais à l'extérieur, ceci dit.
Mais c'est quand même grave que le fumeur en vienne à s'excuser de fumer. A se demander si, bientôt, il va devoir s'excuser d'exister.

Alors à lire vos pertinentes réponses, je m'aperçois d'une chose :
Je n'ai pas encore répondu à cette question !!

Surtout que forcément je ne fais rien comme tout le monde
Oui, je fume. Non, je ne suis pas accroc au point d'avoir du mal à lâcher.

Donc, je ne suis pas un grand fumeur, j'associe le fait de fumer aux grandes occasions et aux bons moments de ma vie MAIS j'ai une sainte horreur du gout et de l'odeur d'une cigarette (à part UNE série spéciale d'une marque particulière mais c'est l'exception qui confirme la règle).

Bref le fait est que je fume des cigares et cigarillos (avec une préférence pour ces derniers).
Quant au fait de fumer j'ai trois règles :
-jamais triste
-jamais seul
-un paquet à la fois (pas un paquet d'un coup hein, juste que je les achète un par un, quand l'occasion se présente)

On en revient alors aux soucis du fumeur.

La fumée qui dérange ??
La plupart des non fumeurs n'aiment pas avoir la fumée sur eux, c'est vrai, enfin c'est vrai que ce n'est pas spécialement agréable et souffler de la fumée sur les gens c'est un manque de respect à mon gout.
Et l'odeur du cigarillo aromatisé est juste une pure tuerie, mes amis non fumeurs deviennent accroc à cette odeur (vraiment).

Dents jaunes, brulures des lèvres, ongles jaunes ??
Comme je l'ai dit c'est occasionnel, je n'ai pas ces soucis.

Je vous l'accorde les problèmes sur la santé existent mais à faible dose, je veux bien risquer un peu.
Coté mégots, ce n'est pas du papier, du goudron des saletés mais des feuilles de tabac dans une feuille de tabac, et bien que ce soit un grand manque de classe et de civilité que de jeter un mégot, c'est un chouïa moins mauvais pour la planète qu'une cigarette.

Voili voila, c'est comme ça que je vis la fumette.

Je dois cependant le dire, pendant une fête habituelle de gens de mon age, c'est un peu plus lourd qu'un cigare mais on dort sur place et on consomme peu (on a suivi la filière classique ^^ celle qui se boit) donc à part nos santés il n'y a pas grand chose en jeu et nous assumons les erreurs.

Shito Ippai a écrit:

La plupart des non fumeurs n'aiment pas avoir la fumée sur eux, c'est vrai, enfin c'est vrai que ce n'est pas spécialement agréable et souffler de la fumée sur les gens c'est un manque de respect à mon gout.

Non, ce n'est pas agréable. Même pour des fumeurs. Cela ne se fait pas. C'est tellement évident, naturel... Question de politesse, de respect. Si le fumeur à qui on demande d'éteindre sa clope ne le fait pas, c'est un crétin (je ne tiens pas être plus malpolie) et il n'y a rien à ajouter.

Et quant aux menus soucis genre dents jaunes, etc., je n'ai pas ce souci non plus. Il faut vraiment fumer excessivement pour connaître ces "désagréments".
Une fumeuse, connaissance d'une amie, en est morte. La mère de ma belle-soeur, qui fume depuis l'âge de 14 ans son paquet quotidien, vient de faire une radio des poumons. Les médecins l'ont félicitée parce qu'elle a des "poumons de jeune fille". La mère d'un ami est décédée il y a deux ans d'un cancer des poumons, alors qu'elle n'avait jamais fumé, n'était pas entouré de fumeurs, mangeait sainement et ne buvait pas. Et elle faisait du sport.
La Nature est profondément injuste.
Et la vie est dangereuse. Rester trop longtemps assis est mauvais pour le coeur, faut pas trop manger de charcuteries et de viandes et de sel sinon c'est le cancer de l'estomac, faut pas manger trop sucré parce que sinon c'est le diabète... marcher une heure dans Paris équivaut à 10 cigarettes, il paraît.
Tout, absolument tout est un risque.
Et comme disait une amie, inciter un fumeur - qui prend la clope ou le cigare pour un plaisir et connait les risques - à arrêter, c'est aussi stupide que de demander à un non-fumeur de commencer.
Que l'on fume peu, seulement en soirée ou son paquet par jour, c'est un choix. Et comme tous les choix, c'est critiquable. A partir du moment où on fume chez soi sans l'imposer aux autres : où est le problème ?

Je suis un ancien (gros) fumeur , j'ai arrêter il y a bientôt 10 ans . A la fin je fumais 3 paquets/ jour + les petits cigare le week end , Sinon c'était 5 paquets de tabac à rouler /semaine . J'ai stopper du jour au lendemain , je faisais partie des fumeurs qui respectait les autres: je fumais dehors lors de repas , j'avais mon petit cendrier portable donc pas de mégot par terre (beurk ) . Quand j'allais au resto toujours salle non fumeur .
Pour Shito je te conseille les Longchamp ...

Ton message prouve, Draven, que l'on peut être fumeur (ou ancien fumeur) ET respectueux des non-fumeurs.
En tout cas, tu as eu un sacré courage pour arrêter du jour au lendemain.

DRAVEN a écrit:

Pour Shito je te conseille les Longchamp ...

Un très bon conseil !!! Merci beaucoup.