Un policier de la Brigade anticriminalité (BAC) d'Aix-en-Provence a été grièvement blessé par balles dans la nuit de dimanche à lundi par des hommes armés d'une Kalachnikov lors d'une intervention suite à une série de cambriolages à Vitrolles (Bouches-du-Rhône), a-t-on appris de source policière. Les faits se sont déroulés vers 2h30 dans le parc d'activités «Les Estroublans» à Vitrolles. D'après les premiers éléments, les forces de l'ordre tentaient d'intercepter les malfaiteurs, a priori au nombre de quatre, lorsque ces derniers ont tiré à l'aide d'une arme automatique. Plus de 30 impacts de Kalachnikov ont été relevés, dont la moitié sur le pare-brise du véhicule de police.
Atteint d'une balle dans la tête et de deux dans le corps, selon une source policière, il a été transporté à l'hôpital Nord de Marseille dans un «état très grave», a précisé la procureur de la République d'Aix-en-Provence, Dominique Moyal, qui s'est rendue sur les lieux, aux côtés d'Alain Gardère, préfet délégué à la Sécurité dans les Bouches-du-Rhône, et des directeurs régionaux de la police. «Nous prenons des nouvelles de la santé de notre collègue, il s'agit d'un acte odieux qui marque une volonté délibérée de tuer du policier», a réagi David-Olivier Reverdy, secrétaire régional du syndicat de police Alliance.
Repérés au cours de la nuit à l'intermarché de Saint-Martin-de-Crau, puis à Aubagne et Venelles, ils sont pris en chasse par deux véhicules de la BAC, dont toutes les unités avaient été alertées. Les policiers ont jeté une herse, crevant les pneus de leur véhicule, une Audi break de grosse cylindrée récemment volée. Les braqueurs ont alors fait feu avec leur une arme automatique, blessant le sous-brigadier, avant de prendre la fuite, laissant sur place un de leurs complices, tué d'une balle dans la tête, a indiqué une source proche de l'enquête.
Les circonstances de la mort du malfaiteur «restent à élucider», a déclaré Dominique Moyal, qui précise que les policiers n'ont pas tiré. Contrairement aux premières informations, ils n'auraient pas fait usage d'un flash-ball. L'autopsie et les différentes auditions de témoins devront déterminer s'il n'a pas été touché par un tir de ses compagnons, dans la panique.
Les complices du braqueur décédé étaient activement recherchés lundi matin. L'enquête a été confiée à la division criminelle et de répression du banditisme de la police judiciaire (DCRB) de Marseille.
source: lefigaro.fr
Vous avez vu comme on s'inquiète des malfaiteurs? et encore, c'est un journal de droite...