« L’augmentation des doses de rayonnements ionisants délivrées par l’imagerie médicale devient préoccupante et doit être maîtrisée » considère l’Autorité de sûreté nucléaire (Asn).
Cette large utilisation de l’imagerie médicale résulte pour une bonne part de son efficacité : dans l’aide au diagnostic et pour le choix de la stratégie thérapeutique, mais aussi pour le suivi des traitements ou encore pour la réalisation d’actes avec l’aide de l’imagerie.
Résultat, « les doses de rayonnements ionisants délivrées aux patients augmentent en France ». Comme celles reçues par les professionnels de santé travaillant à proximité des sources de rayons.
L’Asn note que selon l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (Irsn) et de l’Institut de veille sanitaire (Invs), qu’en cinq ans les doses de radiations reçues par les patient ont augmentées de 47 %.
L’Autorité propose plusieurs actions pour corriger cette situation :
- le développement des techniques alternatives, et d’abord l’imagerie par résonance magnétique (IRM), non irradiante. Mais le parc d’appareils (8,7 par million d’habitants) serait insuffisant en France ;
- un suivi plus efficace des mesures de radioprotection : « meilleure justification des indications des examens d’imagerie » et optimisation des doses, avec par exemple l’estimation des doses reçues par les patients et un contrôle des appareils ;
- une meilleure formation des professionnels à la radioprotection et des formations supplémentaires de radiophysiciens dont le rôle est essentiel en matière d’assurance de qualité et du contrôle de qualité nécessaires à leur utilisation optimale.
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Viva